Cafel : un contexte favorable à l’activité œuf

Pour la Cafel et ses 1 100 adhérents, 2024 restera une année en demi-teinte, marquée certes par le recul de l’influenza aviaire, mais aussi par une baisse des mises en place de volailles de chair au premier trimestre. En assemblée générale, jeudi 22 mai au Mans (Sarthe), la coopérative n’a pas précisé son niveau.

Mais « la Cafel a su prendre ses responsabilités et a accompagné financièrement les adhérents », a indiqué Philippe Pancher, son président. En particulier, dans son plan d’adaptation des capacités de production, la coopérative a introduit des indemnités à l’arrêt et au démontage de poulaillers.

Embellie sur l’œuf

L’activité de la Cafel repose sur la volaille de chair – avec environ 30 millions d’unités par an – et d’œufs. En hausse régulière, cette production avoisine aujourd’hui les 500 millions d’unités contre 360 en 2018-2019. En France, « le marché de l’œuf va très bien et profite de la baisse de l’inflation », a expliqué le directeur général, Erwan de la Fouchardière.

Signe de cette solide santé commerciale, la Cafel a prévu la construction de quarante bâtiments (de 6 000 poules pondeuses chacun) d’ici trois ans. Pour la coopérative, « ce plan est le plus ambitieux depuis une dizaine d’années ; par ailleurs, nous avons obtenu (ndlr : de nos partenaires commerciaux) des revalorisations pour tous les producteurs. Elles étaient nécessaires ! », s’est félicité Philippe Pancher. Tout en sachant que le président va prochainement passer la main.

Projet coopératif

Au sein de son équipe salariée et parmi ses adhérents, la Cafel est confrontée au renouvellement des générations. Du côté des 1 100 producteurs, « un tiers va partir à la retraite dans les dix ans qui viennent », rappellent ses dirigeants. Dans ce contexte, la coopérative travaille actuellement un projet coopératif à moyen terme. Il sera présenté aux adhérents à l’automne 2025.